Pour bien le comprendre, voici quelques chiffres.
Découvrez ici les apports réels* en graisses (ou lipides) pour 100g de viande ou de poisson cru :
*données issues de la Table Ciqual 2016
– saumon : 12.2g
– sardine : 13.5g
– maquereau : 13.5g
– hareng : 10.4g
– filet mignon de porc : 4.1g
– escalope de veau : 2.6g
– blanc de poulet sans peau : 1.3g
– escalope de dinde : 1.2g
A noter également que vous pouvez retrouver des steaks hachés à seulement 5% de matières grasses versus 15% pour d’autres. De même, pour le jambon blanc, si vous le choisissez découenné et dégraissé, il ne contient pas plus de 3% de matières grasses…
Pour autant, les poissons gras ont beau être plus gras, ils ne doivent pas être écartés de votre assiette. Bien au contraire !
En effet, le saumon, les sardines, les maquereaux ou encore les harengs restent indispensables à l’équilibre alimentaire car ils apportent des graisses dits « essentielles », des graisses non fabriquées par notre corps. Elles doivent donc obligatoirement être retrouvées dans notre assiette au risque d’être carencés à long terme.
Ces fameuses graisses « essentielles » sont les omégas 6 et 3. Et les poissons gras sont justement des aliments riches en oméga 3, des omégas plus compliqués à retrouver dans notre alimentation. Le risque de carence en oméga 3 est donc de ce fait plus important, d’où l’intérêt de veiller à son alimentation.
Ainsi, une portion de 100g de saumon apporte un peu plus de 2g d’omégas 3, ce qui permet de couvrir les besoins journaliers d’un adulte en omégas 3. Pour le saumon, pensez à alterner entre saumon d’élevage et saumon sauvage.
Au-delà des apports en omégas 3, les poissons gras sont également riches en vitamine D, une vitamine également indispensable au bon fonctionnement de notre corps. Découvrez-en plus sur la vitamine D dans cet article !
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